Mots d'Ici et d'Ailleurs explore la responsabilité des entreprises dans l'insertion des personnes en grande difficulté
Pas facile de concevoir une insertion payante et durable, quand la précarité des contrats rime avec les effets de pallier parfois redoutables que génèrent les charges nouvelles, dues au retour à l'emploi. Raphaël HOCH le sait bien, lui qui est consultant en ressources humaines pour DIAPASON, un organisme de conseil et de formation dont l'objectif est le management et le développement des compétences.
Si Diapason s'adresse la plupart du temps aux entreprises, elle possède aussi un volet « insertion » qui concerne des métiers en tension, en partenariat avec le Conseil Régional. L'idée est de former des personnes, souvent éloignées du marché du travail, pour qu'elles soient directement employables par la suite, dans les meilleures conditions.
Selon Raphaël HOCH, il n'est pas normal, ni moral, qu'une entreprise emploie une personne pendant 20 ans sans la former et la licencie au motif qu'elle n'est plus suffisamment à même de s'adapter aux nouvelles technologies. La responsabilité sociale des entreprises est impliquée dans l'employabilité ou l'insertion des personnes, en fonction du bassin de vie dans lequel elles interviennent.