La monstrueuse musique du Weepers Circus

Publié le par La rédaction

Il était une fois...

Les petits monstres du Weepers Circus – Franck, Eric, Alexandre et Denis – se rencontrent dans un lycée strasbourgeois en 1988 et fondent d'emblée le cirque des gens qui pleurent. Pourquoi le nom est-il en anglais ? Parce que ces loustics sont un peu décalés par rapport à leur époque : ils écoutent les Beatles, les Rolling Stones, Pink Floyd et Led Zeppelin ! Or dans leur ferveur post-adolescente, il a bien fallu s'identifier... et donc angliciser leur nom !

En 1995 et 1996, la formation fait ses premières expériences discographiques : ainsi sont publiés un simple – « Weepers Circus » (1995) – et deux disques collectifs. Jusqu'en 1997, le groupe ne quitte pas l'Alsace mais à partir du premier album – « Le fou et la balance » (1997) – il s'aventure dans les terres de la France de l'intérieur.

Et là... l'aventure s'accélère avec la parution d'un second simple – « Je suis noble » (1998) – puis d'un second album – « L'épouvantail » (1999) – qui donnent l'occasion au Weepers Circus d'intensifier les tournées françaises.


L'influence...

Ces disques sont très influencés par les pays de l'Est, la tradition manouche, yiddish et médiévale. Pour le nouveau millénaire, les données changent : le groupe signe chez Universal et publie son troisième album – « L'ombre et la demoiselle » (2000) – sous cette enseigne. La même année, le groupe rencontre Caroline Loeb qui désormais supervisera les mises en scène du Circus : c'est elle en particulier qui proposera au groupe de s'habiller en vêtements Jean-Paul Gaulthier.

En 2002, le groupe rencontre Serge Bégout (des Têtes Raides) et Olivia Ruiz (ex-Star Académy – 1ère saison) : ils participent tous les deux au quatrième album – « Faites entrer » (2003) – et rejoindrons souvent les Weepers sur les scènes françaises. Cet album prend une tournure plus rock tout en conservant un esprit chanson. La même année, le groupe participe à l'album d'Olivia – « J'aime pas l'amour » (2003) – en lui écrivant et interprétant le titre « Petite fable ». En 2004, Boris Plateau réalise un vidéo clip d'animation sur un vieux titre du groupe – « Le bouffon et la controverse » (1998) – et qui sera primé dans de nombreux festivals.

Au jour d'aujourd'hui...

La même année, le groupe est invité sur l'album des Ogres de Barback – « Terrain vague » – et entame la préparation du cinquième album… publié le 10 octobre 2005 : « La monstrueuse parade ». Ce disque est un hommage au film « Freaks » (1932) de Tod Browning : une réflexion sur la notion d'anormalité. Musicalement, une certaine radicalité rock associée à d'amples orchestrations cordes et vents est pleinement assumée. Une nouvelle tournée commence... Et Alex Georges est passé faire un petit coucou aux auditeurs de Déclic.

Publié dans coup de coeur

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